Le Cameroun fait partie du monde dans lequel Dieu tout-puissant a créé l'homme (l'être spirituel qui fait l'expérience humaine) pour vivre divinement car il est divin.
Mais l'homme a choisi d'ignorer qui il est pour qui il n'est pas ( l'être pauvre qui détruit, jalouse, fait la guerre a son semblable et est égoïste) cherchant à tout prix l'échec de l'homme. C'est pourquoi de nombreuses sociétés camerounaise s'écroulent comme des châteaux de cartes.
Quelques unes, après avoir connu un franc succès, certaines dans l'œuf et d'autres à peine commencé. Je vous livre dans cet article ma petite opinion sur ce sujet crucial du monde de l'emploi.
LA FOLIE DU SUCCÈS
Express union, une société de transfert d'argent qui connaissait un grand succès national et même international est aujourd'hui comme un enfant à l'école de la marche.
Dans ses beaux jours, les employés de cette société insultaient, méprisaient et ridiculisaient les clients on dirait des misérables mendiants d'aumône.
Aujourd'hui avec la concurrence très rude, les employés d'express union qui n'est que l'ombre d'elle même font la prospection allant jusqu'à supplier les clients de reconsidérer leur décision. De revenir chez eux. Réussiront - ils cette mission ? That is the question.
D'autres entreprises ont plus ou moins fait pire qu'express union. Leurs résultats sont presque identiques. La mort a emporté celles ayant excellé dans le pire.
On peut citer : New TV, Ariane TV, Démenti FM, Samba TV, AEA, Soko voyages, Fany voyages, Erko voyages, Bon pied la route, etc.
POURQUOI EST CE QU'UN ENTREPRENEUR CRÉÉ - T - IL UNE ENTREPRISE ?
Dans conversion avec Dieu Tom 1, il est écrit : "La peur est l'énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l'amour permet de rester nus. La peur s'accroche et cramponne à tout ce que nous avons, l'amour chérit. La peur empoigne, l'amour lâche prise. La peur laisse de la rancœur, l'amour soulage. La peur attaque, l'amour répare.
Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur l'une ou l'autre émotion. Tu n'as aucun choix à faire à cet égard, car il n'y a pas d'autre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux"
Dès que j'ai cité ce livre spirituel, après observation du fonctionnement des entreprises camerounaises, je peux déduire qu'en majorité les entrepreneurs les créent par ce que poussés par la peur.
Vous vous demandez peut-être comment est ce que la peur peut pousser quelqu'un à créer une entreprise ?
La réponse, la voici :
LA PEUR S'ACCROCHE ET SE CRAMPONNE À TOUT CE QU'ONT CES ENTREPRENEURS.
Il est des camerounais qui montent leurs entreprises et les rendent opérationnelles juste pour démontrer chacun l'épaisseur de son porte money. Le nom d'un tel "gagne" en notoriété dans tel domaine, un autre qui croit avoir plus de moyens financiers décide de faire pareil. C'est la peur de perdre sa face aux yeux de ceux qu'il impressionne qui le pousse à créer une entreprise.
Un tel a "beaucoup" d'argent et crée une entreprise sous le conseil d'un ami ou d'un membre de sa famille pour accroître davantage ses richesses. C'est la peur qui le pousse à se cramponner sur ce qu'il croit avoir comme richesse.
Un tel qui est en principe un contrebandier et veut paraître propre et saint aux yeux de la société entreprend de créer une société, et plus tard il commence à faire la charité dans des orphelinats et autres alors que ses employés sont sans salaires, ne subviennent pas à leurs besoins ni à ceux de leurs familles. La peur le pousse à cacher son enfer à la société.
Il y a aussi un tel, qui, sans talent, ni connaissances du domaine et incompétent, du jour au lendemain se retrouve parachuté à la tête d'une entreprise soit par lègue, soit par nomination, soit même par achat d'actions. La peur les pousse, lui et ceux qui lui lèguent, vendent les actions ou le nomment à entasser et à refermer ce qu'ils possèdent.
Celui qui vend son entreprise en faillite a peur de tout perdre. Et celui qui achète se présente comme un sauveur d'emplois; alors qu'en réalité il profite d'une situation qui lui permet de démontrer sa puissance d'homme d'affaires. La peur cache sa manigance dans l'achat d'actions.
Je peux citer sans être exhaustif les entreprises qui ont fait faillite et celles qui sont malades : la camair, la regifercam, la lonacam, l'oncpb, prisunic, la sonel, mideviv, la camair - co, camrail, Eneo, ucb, cbc, crtv etc
Sans missions préalablement définies, les entreprises sont comme des maisons sans fondations. Par conséquent elles s'écroulent comme des châteaux de cartes.
Les patrons étant à leurs têtes sans missions, toutes les personnes recrutées travaillent aussi sans missions. Sans motivation. Le chef n'a pas donné un sens à leurs actions.
Ça me rappelle la fameuse histoire des casseurs de cailloux.
Celui à qui l'on dit qu'il ne fait que casser des cailloux le fera, mais sans réellement de conviction ni d'énergie.
Alors que celui à qui l'on dira qu'il casse des cailloux pour la construction d'un hôpital le fera avec beaucoup d'entrain, d'énergie et de motivation.
Il est donc important de donner un sens à l'action des collaborateurs en interne.
L'ABSENCE DE MOTIVATION TUE LA PRODUCTIVITÉ
Il n'est pas étonnant d'entendre un employé dire qu'il ne compte pas sur le salaire que lui paye son patron pour subvenir à ses besoins, ni sur l'entreprise pour vivre. Il vit de quoi? Pourtant il vient à son travail chaque jour. De lundi à lundi. Allez donc le savoir.
C'est ce type d'employé (le super employé) qui s'en fou de son salaire, qu'il soit payé ou pas, qu'il soit régulier ou pas dont il faut se méfier dans la société. Lorsque tous les employés sont réunis pour déplorer la situation catastrophique des retards ou d'arriérés de salaires, chacun donnant un avis sur la méthode à utiliser pour sortir d'affaire, le super employé, lui, il ira plus tard faire le rapport au patron en dramatisant la situation pour paraître bon. C'est le maître de l'hypocrisie et le fossoyeur de la société.
Puisque le super employé n'a pas de missions, il n'a pas d'obligation de résultats tout comme son patron, il s'est donc donné une mission au détriment des bénéfices de son patron et de toute la société qui produit un travail insipide. Celle de transformer toute la société en comptoir.
C'est là qu'il fait ses propres affaires. Le travail de la société vient en troisième position et bâclé. Pour qu'il fasse le boulot de l'entreprise, il faut qu'il y voit un gros avantage si non, il le donne à un employé non servile.
Dans les décrets qui nomment les directeurs et autres cadres se trouve le partie où il est écrit : l'intéressé aura droit aux avantages de toutes natures prévus par la réglementation en vigueur.
Quand je l'ai dit, ça veut dire qu'il y a les avantages qui ne sont pas prévus par cette réglementation. Et ce sont ces avantages là que les supers employés mettent au premier chef.
Sont supers employés: les membres de la famille du patron, les lèche - culs et les cadres.
Ils forment les réseaux constitués de petits copains, des personnes ne travaillant pas dans le société et qui viennent du quartier.
Les autres employés sans réseaux, mais recrutés pour faire le travail de l'entreprise sont mis à l'écart parce qu'ils choisissent de rester intègres et dignes. quand même, ils viennent chaque jour au bureau espérant qu'on leur donne du travail.
Quand bien même un chef leur donne du travail, c'est que celui-ci est sans avantage. Mais à la fin du travail (toujours) bien fait, et mieux que ne le ferait un lèche - cul ou tout autre membre du réseau, le chef se l'approprie au moment de faire le rapport au patron, écartant toute trace de cet employé décidé de rester intègre et digne.
Il faut noter que les lèche - culs et les petits copains sont médiocres, cancres et incompétents.
Les chefs vont jusqu'à rendre impossible le travail des employés qui refusent d'être serviles. Ils font les mauvais rapports sur eux, par exemple: qu' ils sont insubordonnés, rebelles, absentéistes, ne travaillent pas, causent le manque à gagner à l'entreprise etc.
Et puisque ces chefs n'ont pas d'obligations de résultats, ils occupent leurs postes parce qu'ils sont de véritables griots qui chantent les louanges aux patrons. Ce sont des personnes prêtes à tout pour se maintenir à leurs postes.
Dans les dos des patrons, ils médisent d'eux et volent dans leurs entreprises.
Si les patrons avaient des missions dans le domaine de l'emploi, donnaient à chaque employé une mission dans son domaine de compétence et les évaluaient chaque fin du mois, les choses seraient différentes.
Les patrons apporteraient de la valeur.